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Rosemontois, aux urnes!

Tranchemontagne Daphnée - TC Media
Dimanche 3 novembre, jour du scrutin. À quelques heures de la fermeture des bureaux de vote, le Journal de Rosemont a effectué une tournée pour connaître le pouls des électeurs. Voici ce qu’ils avaient à dire.

Lors de notre passage à l’école Père-Marquette, vers 18 h, les citoyens se présentaient au compte-goutte pour exercer leur droit de vote. L’attente était d’environ 10 minutes. Même son de cloche du côté du carrefour l’Entre-Gens, où nous étions vers 18 h 30.

« On a eu beaucoup d’achalandage cet après-midi. Les gens pouvaient parfois attendre jusqu’à une heure. En ce moment, c’est notre première accalmie de la journée. Peut-être que ça va reprendre après l’heure du souper », confie le préposé à l’accueil.

Électeur un jour, électeur toujours!

La majorité des électeurs rencontrés ont confié voter régulièrement aux élections municipales. Les événements de la dernière année, notamment les travaux de la Commission Charbonneau, ne les ont pas influencés, ont-ils laissé savoir, insistant sur le fait qu’il est important pour eux d’exercer leur « devoir de citoyen ».

« Moi, je vote toujours. Ceux qui ne le font pas n’ont pas le droit de chialer », a indiqué une résidente, qui n’a pas voulu s’identifier.

« On vient tout juste d’arriver à Montréal et on trouvait que c’était une bonne façon de s’impliquer », a laissé savoir Marie-Pier, accompagnée de son conjoint Patrice.

Néanmoins, quelques-uns ont confié s’exprimer pour la première fois au municipal.

« Avant, je n’avais pas vraiment d’intérêt pour la politique. Il faut dire qu’on entendait moins parler de ce qui se passait au municipal. Je n’avais pas l’impression que mon vote pouvait avoir un véritable impact », a expliqué un jeune homme, demandant l’anonymat.

Les données recueillies au hasard par le Journal de Rosemont confirment celles du président de l’élection de Montréal. En effet, à 17 h, 34,43 % des Montréalais s’étaient présentés aux urnes, soit à peine plus qu’en 2009, alors que le taux de participation, au même moment était de 32,02 %.

Un choix difficile : ce qu’ils ont dit…

Si certains citoyens savaient d’ores et déjà pour qui voter, plusieurs ont avoué avoir eu plus de difficulté à arrêter leur choix.

« J’ai procédé par élimination. J’ai voté pour le moins pire », a répondu une citoyenne.

« Moi, j’ai voté pour empêcher qu’un certain candidat ne rentre », a dit une autre.

« J’ai choisi en fonction de l’expérience. Pas forcément en politique, mais au municipal. Je n’ai pas voté pour le plus charismatique, mais pour celui qui avait le plus de mérite », confie Sydney Tessier.

« Je savais pour qui voter, mais ça demeure toujours un choix difficile, car ce sont tous des pas bons », estime, quant à lui, Rémi Saint-Louis.

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